Les SIG renvoient aux métiers de la Géomatique (GEOgraphie + inforMATIQUE), discipline qui relève de l’exploitation croisée de données géographiques et de données descriptives au bénéfice de la connaissance des territoires et de la gestion de leurs ressources.
La mise en œuvre d’un SIG repose sur la conceptualisation de thématiques, appelées également couches d’informations, qui identifient et classent tous les éléments qui constituent le territoire. C’est la superposition de ces couches, liées géographiquement, qui va représenter le territoire et permettre le traitement de nombreuses problématiques de tous ordres (naturels, économiques, urbanistiques, etc.).
Quelles utilisations ?
Le spectre des SIG est extrêmement vaste, il recouvre la stratégie militaire, l’approche archéologique, l’analyse des phénomènes environnementaux, climatiques et météorologiques mais aussi de santé publique avec le risque épidémiologique, les problématiques liées aux risques naturels, technologiques et industriels, les politiques du déploiement commercial au travers le géomarketing, les services de sécurité et de secours ainsi que la gestion des ressources et des énergies, le développement et l’exploitation de tous les types de réseaux et enfin les opérations d’aménagements, pour ne citer que les principaux domaines d’utilisation.
Ainsi, c’est naturellement que les collectivités territoriales se sont portées sur cette technologie, devenant depuis le début des années 2000, des utilisateurs de premier plan.
Quelles vocations ?
> Informatiser le maximum des données géographiques qui sont utilisées par les communes et intercommunalités dans le cadre de leur mission de service public, pour générer plus d’efficacités, gains de temps et in fine un service de meilleure qualité.
> Favoriser et accroître la connaissance du territoire pour abonder les projets appelés à soutenir son dynamisme et son développement et aider à la prise de décision.
> Réaliser directement sur commande des traitements, études et documents divers épargnant aux collectivités membres de recourir à des prestataires.
> Mettre à disposition l’expertise de son chef projet au service des collectivités membres dans le cadre de marchés donnant lieu à production de données géographiques.
> Produire les documents cartographiques soit en réponse à des procédures et réglementations normées soit en réponse à des besoins internes.
Historique de la mise en place
C’est à partir du dernier trimestre de l’année 2007 que les SIG ont rejoint les missions du syndicat, dans le même temps que son extension au territoire de la Communauté de communes de l’Orée de Bercé Belinois.
Il s’agit essentiellement d’une mission d’administration et d’exploitation, au sens large et pour le compte des collectivités qui composent le syndicat, des données dont elles sont propriétaires.
Les SIG ainsi constitués sont propres aux intercommunalités, parfaitement indépendants et leur architecture repose sur le plan cadastral informatisé (produit PCI vecteur) de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP), référentiel cartographique incontournable des collectivités territoriales. L’acquisition de cette donnée fondamentale fait l’objet depuis 2005 de conventions tripartites, entre les intercommunalités augmentées de divers partenaires dits associés, le Conseil Général de la Sarthe et la DGFIP, qui ont notamment favorisé le développement des SIG sur le département.